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Module 1 – cyberVIOLENCE

Lien avec la violence plus généralisée

La violence contre les femmes et les filles comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle de la part de l’agresseur, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. La violence vise à gouverner ou à contrôler les vies des filles et des femmes ou à réduire leur liberté. (Ref. 5)

Il faut aussi parler de la violence contre les minorités — des personnes perçues comme «différentes» (de par leur couleur de peau ou origine ethnique, par exemple), perçues comme ayant des «déficiences» (vivant avec un handicap, vieilles ou malades) ou perçues comme «déviantes» (orientation sexuelle, genre, habillement) — qui sont souvent la première cible de la marginalisation et de la violence. Cette violence peut prendre les mêmes formes que la violence faite aux femmes.

Tout comme la violence plus généralisée, la cyberviolence peut prendre plusieurs formes, soit psychologique (par l’humiliation ou les rumeurs, par exemple), sexuelle (par la circulation de photos compromettantes), économique (par la fraude ou le taxage) et physique (par le contrôle des mouvements d’une personne par GPS).

Comme pour d’autres violences, le but est d’humilier et rabaisser l’autre en vue d’affirmer son pouvoir, mais aussi d’obtenir un gain de popularité, pour se valoriser ou par vengeance. (Ref.)

Il est rare qu’il n’y ait pas de chevauchement entre la cyberviolence et le harcèlement en personne.