Les intervenant.e.s s’entendent sur le fait que l’auteur.e de la violence médiée par les TIC et le web est parfois aussi «victime» et a donc les mêmes besoins:
- le besoin de soutien émotionnel (être entendu.e et pouvoir s’exprimer en toute confiance);
- le besoin d’aide concrète (être outillé.e et accompagné.e pour pouvoir développer des stratégies afin de prévenir d’autres incidents).
Par ailleurs, les intervenant.e.s soulignent également que les jeunes auteur.e.s ont des besoins spécifiques, à savoir:
- le besoin d’information sur le vécu des personnes touchées afin de travailler parallèlement sur le développement d’habiletés sociales (empathie, écoute, estime de soi, etc.);
- le besoin de pouvoir s’exprimer devant les personnes concernées et l’opportunité de pouvoir réparer les torts causés (responsabilisation des auteur.e.s).
Parce que eux aussi des fois, même si on leur dit de toutes les manières, de tous les côtés, c’est quoi les impacts pour une personne victime… Mais un jeune qui s’assoit en face d’une victime qui a vécu ça, le fait d’avoir échangé avec elle, ça répond probablement à un besoin de compréhension.